Droit constitutionnel à l'avortement : un acharnement idéologique consternant !

15 mai 2023

À trop promouvoir, on discrédite. Les partisans de l’IVG semblent curieusement décidés à saborder leur propre logique militante. Cherchant dorénavant à constitutionnaliser le Droit à l’avortement, ils font eux-mêmes la preuve de leur inconsistance et de leur incapacité à œuvrer pour le bien commun.

Il faudrait encore un vote du Sénat et un référendum pour valider la proposition de loi LFI de constitutionnalisation du droit à l’avortement. Seuls 32 députés ont voté contre, le 24 novembre dernier à l’Assemblée. Cette faible opposition met autant en exergue leur courage que l’aveuglement d’un grand nombre (337 pour). Le droit de supprimer une vie humaine peut-il devenir un principe fondamental de la constitution française ? L’aberration intellectuelle et morale est totale !

Constitutionnaliser, pour lever les derniers freins

Au-delà du non-sens qui confine à l’aveuglement et au refus volontaires de privilégier une véritable politique d’aide aux femmes et d’accueil de la vie, cette nouvelle avancée mortifère, comme l’analyse très justement Monseigneur Marc Aillet, mènera logiquement à "Autoriser, dès que les circonstances le permettront, l’avortement sans la moindre limitation de durée (c’est à-dire jusqu’au terme de la grossesse…) et à supprimer la clause de conscience dont bénéficient depuis 1975 et le vote de la Loi Veil, les professions de santé (médecins et infirmières)".

Un droit anticonstitutionnel par essence !

Cette nouvelle offensive des promoteurs de l’IVG vise aussi à clore le débat en rendant, de facto, contraire aux principes constitutionnels toute forme d’opposition à la pratique de l’avortement. Mais ce faisant, dans leur aveuglement idéologique, se rendent-ils compte que le succès de leur entreprise ne ferait qu’accélérer la déliquescence de l’esprit de la Constitution ? Car, rien n’est plus évident : Le droit à l’avortement porte en lui-même une négation virale, pourrait-on dire, des principes élémentaires des Droits de l’Homme, piliers de la constitution. Il porte ainsi atteinte au bien commun. Benoît XVI avait déjà formulé cet avertissement : "Quand une société s’oriente vers le refus et la suppression de la vie, elle finit par ne plus trouver les motivations et les énergies nécessaires pour œuvrer au service du vrai bien de l’homme. Si la sensibilité personnelle et sociale à l’accueil de la vie se perd, alors d’autres formes d’accueil utiles à la vie sociale se dessèchent."

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