Alors que la Marche pour la Vie a réuni ce dimanche des milliers de manifestants pour dénoncer la proposition de loi Gaillot tendant à allonger le délai légal de l’avortement de 12 à 14 semaines de grossesse, les slogans scandés haut et fort par la foule seraient-ils parvenus jusqu’aux oreilles des sénateurs ?
Une nouvelle fois nous déplorons et condamnons fermement les résultats du vote de la loi Gaillot du 30 novembre dernier. Il est à parier toutefois, que la sottise des députés ayant voté favorablement ce texte au nom du droit des femmes devenu obstinément idéologique, risque de desservir cette cause.
La proposition de loi Gaillot sur le délai d’allongement de l’IVG à 14 semaines revient à l’Assemblée Nationale les 29 et 30 novembre prochains. Pourquoi une telle insistance ? Est-ce réellement une priorité ?
"Avortement, les femmes décident" : tel est le slogan 2021 de la journée nationale du droit à l’avortement initiée par Marisol Touraine en 2014. Mais, les femmes décident-elles vraiment, sachant toute l’importance d’avoir examiné et pesé tous les éléments du problème que cela requiert ?
Monsieur Olivier Forlani va présenter son projet de loi ce 8 avril 2021 à l’Assemblée Nationale. Monsieur le député, en avez-vous parlé aux malades et aux soignants directement concernés ?
Le 20 janvier dernier, les sénateurs, par 201 voix contre 142, ont rejeté dans son intégralité, la proposition de loi Gaillot qui proposait, entre autres, d’allonger le délai de l’avortement de 12 à 14 semaines de grossesse.